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Le sarouel est un pantalon large, léger et doux. Il est autant porté par les hommes que par les femmes, dans un style ethnique chic. Bouffant au niveau de l’entrejambe, il se referme sur la ceinture et sur les chevilles par des élastiques. La ceinture ne marque pas trop à la taille mais permet au contraire des mouvements larges et amples. Peuvent s’y ajouter des poches pour le côté pratique. Cette coupe élastique fait de lui l’un des pantalons les plus réputés pour leur confort. Le tissu est généralement en pur coton, issu de pays comme l’Inde ou le Népal — le Népal étant reconnu pour ses créations à motifs ethniques. Matériau léger par excellence, le coton est choisi pour sa souplesse et son toucher doux.
Comment choisir son sarouel, et comment le porter ? La palette des styles et des couleurs est large. Le coton imprimé permet de varier les motifs. Certains d’entre eux proviennent du Népal, pour un look bohème. À l’opposé du style ethnique du Népal, d’autres sont plus contemporains, arborant des motifs géométriques abstraits, ou simplement un ton uni. Ce pantalon se décline dans toutes les teintes, du noir sobre aux patchworks multicolores. Pour un style pur ou naturel, on peut aborder un sarouel noir ; ou des tons plus doux comme le beige ou l’écru, pour éviter la sévérité du noir. Pour les femmes qui souhaitent oser le style ethnique, un sarouel coloré peut être mis en valeur par un haut neutre, noir ou blanc. Les sarouels sont plus ou moins légers selon la trame du coton : on réservera les plus épais pour l’hiver, les sarouels plus légers pour les chaleurs de l’été. Les modèles peuvent comporter des poches. Dissimulées dans les replis du tissu, ces poches sont moins visibles que celles d’un pantalon classique. Les sarouels sont souvent proposés en taille unique, car ils s’adaptent à toutes morphologies. La souplesse et la fluidité du coton leur permettent de bien retomber sur les hanches et sur les chevilles, quelle que soit la taille de la femme qui le porte. Certains sarouels « trois en un » peuvent se porter comme des pantalons, des combinaisons ou des tuniques. Les femmes pourront jouer avec la hauteur de ceinture, remonter les élastiques des chevilles, l’adaptant au fil des tenues.
Le sarouel est le pantalon ethnique le plus porté dans le monde. Né en Asie —Tibet, Népal…— il y a plusieurs milliers d’années, tissé en laine ou en coton épais, il était moins léger que nos sarouels contemporains. Peu porté par les femmes, il était l’apanage des marchands voyageant à cheval. Il est ensuite découvert par les femmes d’Orient. Le coton pur laisse place à des soies précieuses. Ce pantalon exprime les identités qu’il rencontre : formes géométriques de toutes tailles, patchworks alliant broderies vives et coton noir, chevilles larges ou serrées… Depuis le monde arabe ou le Népal, le sarouel arrive chez les femmes occidentales qui se l’approprient dans les années 1960. Hommes et femmes du monde entier expérimentent ce vêtement coloré et doux. Le sarouel se réinvente sans cesse, réservoir de créativité, objet de mode et d’appropriations multiples.
